La culpabilité fait partie de la vie et aucun être humain n’y échappe. Je me sens coupable. Comment puis-je en finir avec la culpabilité du deuil de mon animal ?
Dans cet article, je m’adresserai directement à vous, oui vous, parce qu’il me semble être le moyen le plus efficace de prendre réellement conscience de ce qui est en jeu pour enfin en finir avec la culpabilité du deuil.
Je ne m’intéresserai pas aux définitions multiples des psychiatres et psychologues qui, au fil des siècles, ont étudié le sujet.
Pour cela je vous renvoie sur la page wikipédia, où vous trouverez tout un tas de ressources.
La culpabilité du deuil est spécifique. En effet, on se sent coupable pour quelque chose qui s’est déroulé avant la mort du compagnon aimé. Une fois décédé, on reste seul avec sa culpabilité.
Cet état d’auto-accusation tourne en boucle et réclame donc un focus particulier
La culpabilité fait partie de la vie et aucun être humain n’y échappe. Dans cet article, je m’adresserai directement à vous, oui vous, parce qu’il me semble être le moyen le plus efficace de prendre réellement conscience de ce qui est en jeu. Et enfin en finir avec la culpabilité du deuil.
Je ne m’intéresserai pas aux définitions multiples des psychiatres et psychologues qui, au fil des siècles, ont étudié le sujet.
Pour cela je vous renvoie sur la page wikipédia, où vous trouverez tout un tas de ressources.
La culpabilité du deuil est spécifique. En effet, on se sent coupable pour quelque chose qui s’est déroulé avant la mort du compagnon aimé. Une fois décédé, on reste seul avec sa culpabilité.
Cet état réclame donc un traitement spécifique, un focus particulier
Se faire accompagner pendant le deuil, y avez vous pensé pour surmonter vos problèmes ?
Les maux de la culpabilité
J’aurais dû faire ceci ou cela.. Je n’aurais pas dû faire ce que j’ai fait
Je n’aurais pas dû faire ceci ou cela .. Je n’avais pas le droit de faire ce que j’ai fait…
Je n’ai pas dit ceci ou cela.. J’aurais dû agir ou parler autrement…
Voilà bien des exemples de ce que vous vous reprochez. C’est en partie le récit de votre dialogue intérieur.
A force d’entretenir ce dialogue entre vous et vous, des maux apparaissent aussi bien physiques que mentaux à travers un mécanisme assez pervers comme nous le verrons.
Les symptômes physiques
Les regrets, les remords, rongent de l’intérieur et une souffrance émerge. A terme cette souffrance se manifestera physiquement si vous n’y prenez pas garde.
Parmi les plus fréquents :
– Tremblements
– Transpiration
– Maux de tête
– Mal de ventre
– Insomnies
– Ulcères
Les manifestations physiques de la souffrance ne sont absolument pas à minimiser. Si j’ai défini la culpabilité en employant le verbe ronger c’est qu’il y a bien une action. Une réelle dégradation de votre état physique s’opère à la ressentir ou même de la cultiver.
Ne minimisez pas les conséquences physiques de la culpabilité
Les manifestations mentales de la culpabilité
Le spectre de ce qui se passe en nous est extrêmement large. Il ne s’agit pas de dire que si vous vous sentez coupable, vous développerez une névrose. Loin de là.
Je retiendrai une chose, culpabiliser c’est se diminuer. Quand votre confiance en soi diminue, l’estime de soi diminue. Vous vous sentez inférieur.
Si vous continuez à nourrir cette culpabilité, elle ne fera que grandir en vous. Plus elle grandira et plus vous aurez une mauvaise estime de vous-même.
Je m’en veux, je m’accable en une attitude et un comportement autodestructeur. Elle amenuise et inhibe votre personnalité.
Pour aller plus loin, la communication avec autrui peut être entravée. Un repli sur soi survient. La culpabilité va vous empêcher d’assurer l’épanouissement de votre être.
Le passé envahit le présent et bloque toute issue, toute vision du futur.
Elle devient une obsession, une rumination mentale de tous les instants paralysante. Vous devenez passif et spectateur d’un passé figé.
Ne pas s’occuper de la culpabilité revient à la nourrir
Comment va se déclencher la culpabilité ?
La culpabilité apparaît quand vous avez agi, fait quelque chose dans le passé car vous avez agi contrairement à vos valeurs, vos principes, votre morale. Tout cela en fonction de votre expérience de vie, de votre éducation, de votre culture, de vos traditions.
C’est un jugement de votre action, ou inaction par rapport à ce que vous jugez bien ou mal.
Là où le mécanisme est pervers c’est que l’on peut distinguer deux formes de culpabilité.
La vraie : c’est à dire vous avez agit d’une manière communément acceptée par tous comme étant mauvaise.
Un exemple simple : vous avez intentionnellement tué un animal. Vous l’avez vu sur la route et l’avez consciemment percuté.
Là, c’est effectivement un acte répréhensible et vous êtes légitime à vous sentir coupable.
La fausse : Vous pensez avoir agi d’une mauvaise manière car cela a heurté consciemment ou non vos principes.
La fausse culpabilité peut aussi se nourrir parce que vous êtes convaincu d’avoir mal fait. Dans les faits, vous n’avez rien à vous reprocher, cependant votre dialogue intérieur petit à petit va semer les graines de la discorde.
Petit à petit les remords se font plus bruyants, ils intoxiquent votre esprit jusqu’à l’empoisonner. C’est le fantasme de la toute puissance qui revient de votre enfance. Vous vous dites que si vous aviez fait les choses différemment les conséquences auraient pu changer.
Ai-je réellement commis une faute ?
La culpabilité véritable est celle qui empêche les individus d’avancer, annonce Jung.
Vous êtes pris de remords parce une avez commis une faute ou une négligence vis à vis d’un parent proche, d’un ami aujourd’hui décédé.
Les racines de la culpabilité commencent ici.
La vraie culpabilité :
Nous l’avons vu, la vraie culpabilité est ressentie que vous avez agi contrairement à vos valeurs.
En réalité, elle n’est pas souvent présente.
Je racontais dans mon livre, « La mort de mon animal », l’histoire de Maurice. Cet homme avait vu son chien se faire écraser dans l’allée de garage par son père.
Ce père doit-il se sentir coupable d’avoir écrasé le chien ?
Est-ce une vraie culpabilité ? Effectivement, il aurait pu vérifier que le chien n’était pas derrière la voiture avant d’enclencher la marche arrière. Prenons du recul, est-ce que ça aurait empêcher le chien de courir vers la voiture une fois le moteur en route ?
Nous n’en savons et ne le saurons jamais. Ce que je veux dire c’est que des événements se produisent constamment.
Vous ne pourrez empêcher leur survenue, même si toutes les précautions du monde sont prises.
Pour moi, il ne s’agit pas d’une vraie culpabilité car la dimension consciente doit être présente.
La vraie culpabilité est quand vous agissez consciemment, en ayant à l’esprit des conséquences de ses actes. Comme dans l’exemple que j’évoquais plus haut dans les mécanismes de la culpabilité.
La culpabilité toxique :
J’appelle culpabilité toxique toute forme de culpabilité qui ne rentre pas dans le cadre de la vraie culpabilité.
Vous allez vous en vouloir des conséquences d’une action ou d’une non-action et non pas de la nature de l’acte.
Sylviane, une jeune retraitée, possédait un chien. Un soir, alors qu’elle revenait d’une séance shopping avec ses amis, elle s’aperçoit que son chien Félor, à une attitude bizarre.
Il ne vient pas lui faire la fête comme à son habitude. Il reste prostré dans son coin. Quand elle s’approche de lui, il vient vers elle, comme si de rien n’était. Le soir, il mange et boit peu.
Sylviane sur le moment s’est dit que c’était juste un coup de mou, ce qui peut arriver.
Le lendemain, le chien ne mange pas du tout. Inquiète, elle l’emmène d’urgence chez le vétérinaire. Ce dernier lui découvre une énorme tumeur au cerveau, inopérable en l’état. Le chien se dégrade d’heure en heure à une vitesse folle. Si bien que deux jours plus tard, Sylviane est contrainte de le faire euthanasier.
Sylviane s’en voulait de ne pas l’avoir amené plus tôt chez le vétérinaire. J’aurai dû le voir que c’était grave. J’aurai dû agir à ce moment-là.
Sylviane n’arrivait pas à passer au-dessus de sa culpabilité.
Elle ne se supportait plus. Pour elle, la mort de son chien était de sa faute.
La culpabilité toxique envahit, et grossit comme une boule de neige. A tel point que Sylviane n’est plus lucide sur ses pensées.
Non Sylviane, quoi qu’elle ait fait, n’aurait pu sauver son chien. La culpabilité empêche de prendre le recul nécessaire sur ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
Ce qui vous blesse et vous fait si mal ce ne sont pas les évènements mais la charge émotionnelle qu’on produit dans un évènement. Vous nourrissez la rancœur et l’amertume. Vous êtes coupable car vous avez le désir de bien faire.
Cette fausse réalité se produit dans la tête et dans le cœur et pas dans le monde extérieur. Vous êtes alors en train de délibérer avec vous-même, et êtes implacables. Notre juge intérieur est sans pitié. Il nous condamne à coup sûr.
Que la culpabilité soit vraie ou toxique, elle existe. S’en rendre compte est assez évident. Ecoutez votre dialogue intérieur. Prêtez attention à comment vous vous parlez et ce que vous dites. Vous vous rendrez rapidement compte si vous êtes dans un processus de culpabilité.
Si vous l’êtes alors dites vous que c’est ok, car c’est humain. Tout le monde l’est un jour ou l’autre. Ce n’est ni bien, ni mal, elle existe juste.
Maintenant l’essentiel est de la tuer dans l’œuf avant qu’elle ne prennent des proportions démesurées vous empêchant d’avancer.
Pour résumer
- Ne nourrissez pas votre culpabilité
- Se sentir coupable ne modifiera pas le présent
- Écoutez votre dialogue intérieur
- La culpabilité n’est ni bien, ni mal, prenez conscience de son existence
En finir avec la culpabilité du deuil
Vous trouverez des exercices pratiques et simples pour vous en débarasser. Je vous les propose accompagnés de mon livre la mort de l’animal et le bonus sur les étapes du deuil
La culpabilité est un poison de l’organisme. Bien souvent, il n’a pas de raison d’être. Cependant il a trouvé un terreau fertile dans votre jugement intérieur implacable. Prenant malin plaisir à jouer avec votre définition de ce qui est bien ou mal.
Agissez peu importe les conséquences de vos actes, il existe toujours des moyens d’action. Militez pour une association de protection des animaux, organisez une journée souvenir pour votre compagnon, organisez-lui de grandes obsèques. Il y a toujours un quelque chose à faire.
L’erreur est une illusion qui nous fait croire que nous avons généré plus de pertes que d’avantages.
Libérez-vous du désir d’être parfait, c’est un fantasme.
Recentrez-vous, revenez à vous et au présent. Vous êtes juste un être humain. Parfaitement imparfait.
Julien de Nordtombe
Monsieur
Simplement ceci ; MERCI!
Vous êtes dans le mille!!!
Cela m’aide beaucoup merci!
Hier je m’en allais promener mon chien avec ma fille, je suis sorti par la cloture pour aller chercher son carosse et Bô s’est échappé ce n’est pas la première fois qu’il se sauve il avait peur que je ne l’emmene pas promener avec nous.. j’aurais dû lui mettre sa laisse avant de sortir de la cours.. il s’est fait frapper sur le boulevard je suis parti vers où il était parti avec ma fille dans son carosse, je le sentais plus j’approchais plus j’avais peur et comme de fait il y avait 2 femmes qui se tenait a ses cotés… il saignait il respirait encore , je ne savais pas quoi faire, j’aurais dû leur dire de l’emmener au vétérinaire mais il est mort sur le bord de la route j’étais impuissante avec mon bébé je pense que si on l’aurait emmener toute suite ils auraient pu le sauver la femme me fesait appeler des vétérinaire mais cetait fermer le dimanche peut etre que si jaurais pas appeler mais demander a une femme de lemmener au vétérinaire et faire rentrer une vétérinaire durgence… je lai regarder mourir mon coeur est brisé je me sens trop mal tout est ma faute comment vivre avec cette culpabilité
Un grand merci pour ce.post qui m’a beaucoup aidé 🙏
Ma petite chienne est morte hier matin suite à un accident de voiture. Et je me sens mal, j’ai une douleur à la poitrine et je n’arrête pas de culpabiliser…c’est difficile