Vous venez de perdre un proche, les larmes montent comme une vague inarrêtable d’émotions. A ce moment on ne voit qu’un sombre futur se profiler. Comment surmonter un deuil ? Je, nous passons tous par ces douloureux moments. Pour répondre à cette question, il me paraît essentiel de vous en dire plus sur les 6 étapes du deuil pour mieux les appréhender et faire face.
D’abord quelques vérités sur le deuil :
Beaucoup vont dire comme le docteur Christophe Fauré ou encore le docteur Elisabeth Kübler-Ross qu’il existe quatre phases.
Ici je parle d’étapes de deuil et non de phases de deuil. Les phases sont plus génériques.
Les étapes sont des moments que vous traverserez pendant votre période de deuil
En réalité ils ne sont que des repères. Certains endeuillés ne traversent jamais ces étapes, pas dans l’ordre, ou bien des années plus tard.
Le deuil est personnel et encore plus le processus de travail du deuil. On parle souvent de faire son deuil. Les conseils que vous trouverez ici et là sur les blogs et articles ne sont que des conseils des pistes.
Désolé de vous le dire.
Ils ne garantiront pas que vous traverserez facilement cette période.
Seul un suivi avec une personne formée aux spécificités du deuil pour donnera cette garantie.
A mon sens, un endeuillé ne sort jamais du deuil. On ne se remet jamais réellement de la perte d’un proche et encore moins de celle d’un enfant par exemple. Mais on passe par tout un processus qui nous amène à vivre du mieux possible avec.
J’ai mis volontairement le moins possible de repères temporels dans cet article. Les repères vous obligent à une certaine chronologie du deuil à respecter au lieu d’écouter votre propre chronologie.
Dans le processus de deuil, il est essentiel de faire des petits pas et d’avancer à son rythme sur son chemin d’endeuillé. Il est illogique de se dire à 6 mois je dois être à l’étape de la résignation..
Sortez toute temporalité de votre esprit , ça ne vous apportera rien sinon de la douleur supplémentaire. Inutile de rajouter de l’auto-accusation.
Le processus de deuil est long et si vous lisez ces lignes c’est que vous êtes sur le bon chemin, félicitations !! Félicitez-vous aussi de cette démarche.
Vous avez le choix de sortir de la tristesse et du chagrin, je l’expérimente au quotidien avec les endeuillés.
Faisons ce parcours ensemble. Vous passerez sereinement chaque étape sereinement avec ces quelques conseils.
Vous êtes prêts ? C’est parti
La première étape du deuil : le choc
C’est la période pendant laquelle on se retrouve dans un état de sidération. En principe, elle survient à l’annonce de la disparition et dure de quelques minutes à plusieurs jours.
Personne n’est égal face à ce genre d’évènements. Du coup, ce que l’on éprouve pendant cette phase est difficile à décrire. Le cerveau a bien enregistré l’information du décès mais le corps est incapable de faire face, ni ne sait comment réagir.
Alors un processus de protection psychique se met en place
Ainsi cela peut se traduire par un effondrement total comme une absence totale de sentiments. A cet égard, c’est très difficile pour l’entourage car il ne sait comment se comporter.
Cette phase est d’autant plus accentuée que la perte est soudaine et brutale. Autre facteur aggravant est le lien entretenue avec la personne défunte.
Mon conseil : Réagissez comme bon vous semble personne ne pourra vous en vouloir.
L’étape du deni
Je n’y crois pas, ce n’est pas possible ! Après la phase du choc vient la phase du deni. Pendant ce temps, vous refusez absolument de croire à ce qui s’est passé. On ne veut pas voir la vérité en face.
On n’accepte pas que son mari ou son enfant soit décédé.
Là encore, il s’agit d’un mécanisme que votre corps développe pour faire face au traumatisme.
Un personne en deuil y échappe rarement. Il fait partie d’un processus parfaitement naturel. Donc ne culpabilisez pas !
Le déni preserve le mental face au choc
Il faut souligner qu’organiser les obsèques et s’occuper de tout ce qu’il y a a faire renforce cette étape. Vouloir à tout prix continuer son travail en parallèle à le même effet. Vous êtes le nez dans les papiers, ce qui évite de penser à l’être aimé et d’entamer un réel processus de deuil. Alors, il est possible que cela se compte en semaines.
Vous vous isolez, vous évitez de parler ou de rencontrer des personnes en un mot vous fuyez. C’est une fois que vous prendrez conscience de cela que vous pourrez avancer.
Mon conseil : Entourez vous au maximum des personnes qui vous aiment. Laissez libre court à vos émotions, ne les bloquez pas, exprimez vous.
Et pleurez, exprimez votre douleur.
Des messages SMS pour présenter ses condoléances.
L’étape de la protestation ou de la colère
Une fois que tout a été organisé, vous avez reçu beaucoup de soutien et de messages d’amour et de condoléances. Puis vient, l’absence, le calme. Le mental se met alors à l’oeuvre et il est très fort. Votre cerveau va vouloir absolument trouver les raisons, les causes de ce deuil.
Par exemple, on peut être en colère contre soi-même. Si seulement j’avais agis comme ça, si je lui avais dit ça ! Vous croyez alors que vous auriez pû changer le cours des choses par votre action.
On peut également être en colère contre la personne décédée, tu m’as laissé seul, pourquoi m’as-tu laissé ? Pourquoi as-tu fais ça ? Vous cherchez à trouver des réponses.
Enfin, on peut aussi être en colère contre une tierce personne comme les médecins, les pompiers.. ou toute autre personne qui a été dernièrement en contact avec la personne disparue.
La protestation et la colère sont le creux de la vague.
Après cette période douloureuse vous cesserez de vous enfoncer pour reprendre le dessus, courage
Mon conseil : Demandez de l’aide si la culpabilité ou la colère ne passent pas. Ne vous laissez pas enfoncer dans ces sentiments. Ils ne doivent être que passage.
Cotôyer d’autres personnes endeuillées, d’autres personnes en deuil est un remède puissant contre la douleur qui pourrait persister.
Prenez conscience d’une chose importante : vous aurez beau refaire le film, chercher des réponses, cela ne vous appartient plus.
C’est vous qui choisissez l’influence qu’ont les choses sur vous. Vous pouvez décider de ce que vous faites des évènements. Aussi terribles qu’ils puissent être.
L’étape de la résignation
La résignation est la phase qui demande le plus d’effort moral. Comme je l’évoquais on est au creux de la vague, au plus bas. Pourtant il faut bien remonter. Le corps et le cerveau vous a préservé, vous a aidé à amortir le choc.
Maintenant est le temps de remonter la pente !
Vous prenez alors réellement conscience de la disparition mais pourtant vous continuez à vouloir changer les choses. C’est la grande différence avec la phase suivante qui est l’acceptation.
Mon conseil : Vous êtes sur la bonne voie, l’acceptation n’est pas loin. Ne vous enfermez pas dans la résignation, sinon cela peut durer des années. N’oubliez pas de compter sur les autres et de vous faire aider si c’est toujours nécessaire.
Surmonter le deuil avec l’acceptation et le pardon
Félicitations, quand vous avez pardonné la disparition et n’êtes plus à vouloir, à tout prix changer la situation, vous ne souffrez plus, vous ne vous torturez plus. Vous avez alors compris qu’aucun retour en arrière ne sera possible. Il y a un “avant” et un “après”. Durant cette phase on bascule du passé vers l’avenir. On cesse de remuer le passé pour se concentrer sur des choses plus positives.
Vous voilà dans l’acceptation.
Mon conseil : Accepter ne veut pas dire oublier, ni être d’accord avec le décès.
Gardez en tête les bons souvenirs. Ils aideront grandement à envisager l’avenir.
Vous serez même capable à ce stade d’aider vos amis à traverser le deuil
La dernière des étapes du deuil: la reconstruction, la projection
Vous avez accepté la disparition. Bien évidemment, le manque et la tristesse sont toujours présent. Il ne s’agit surtout pas de les refouler.
Vous recommencez à sortir, à voir des personnes extérieures. Ce qui caractérise cette phase c’est le désir de se projeter dans l’avenir. Tout en gardant le bon souvenir des moments passés.
Mon conseil : C’est le moment de faire ce qui vous fait plaisir. Prenez le comme une récompense de ce que vous avez passé. Concrétisez vos projets professionnels, démarrez une nouvelle activité ou un sport que vous avez toujours voulu faire. Explorez le monde ! Il vous attend.
Il est bon aussi de continuer à honorer sa mémoire, et de lui rendre hommage.
La disparition de son conjoint, d’un parent, d’un ami, d’un être cher appartient à chacun. Personne ne vit un deuil de la même manière et personne ne le vivra à votre place. A vous donc de décider de comment vous souhaitez le vivre. Prenez le temps, votre temps. Vous surmonterez d’autant mieux le deuil.
Si vous passez actuellement par ces moments difficiles alors toutes mes pensées et mes prières vous accompagnent dans cette épreuve.
Julien de Nordtombe
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Bonjour moi ça fait 3 mois que j ai perdue ma chienne caniche ,j elle faisait une insuffisance hépatique et a développer un double cancer a l anus intérieur et extérieur qui faisait obstruction a la digestion on a du l euthanasier c est très dur j ai fait de la dépression perdue 13 kg en deux mois mais la mon psychiatre m a donner un anxieulitique avec des gouttes ça commence à aller un peut mieux mais son absence me manque